Un enfant de neuf ans vit, pour la première fois, l’océan Atlantique. Quel émerveillement ! Il était sans voix devant une telle immensité ; à perte de vue, cette masse fluide scintillait au soleil !
Il apprit, bien plus tard, que l’œil humain ne pouvait voir que 20 km à la ronde. En traçant sur une carte, avec un compas, son champ de vision, il fut très étonné de l’infime partie de cet immense océan que son regard pouvait saisir. Pourtant, il avait été émerveillé !
Il en est ainsi de l’amour divin, dont les dimensions dépassent notre imagination. Il est plus vaste que l’océan. Comme le petit garçon sur la plage, nous ne pouvons en apprécier qu’une faible partie, mais cette partie si restreinte peut nous émerveiller, nous amener à nous prosterner devant ce Dieu qui nous a tant aimés :
« Dieu est amour » (1 Jean 4 v.8 et v.16). Cette expression nous apprend que l’amour de Dieu n’est pas seulement un de ses caractères, il est l’essence même de son Être. Ce Dieu tout-puissant Créateur étant infini, son amour est infini.
« Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3 v.16)
« Voici comment l’amour de Dieu s’est manifesté envers nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde afin que par lui nous ayons la vie. » (1 Jean 4 v.9)
« Christ a aimé l’Eglise et s’est livré lui-même pour elle… » (Ephésiens 5 v.25)
« Le Fils de Dieu m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi. » (Galates 2 v.20)
Que l’on considère l’amour divin pour le monde, pour l’Eglise, ou pour chacun de nous individuellement, il est bien plus vaste que tous les océans réunis.
« Il n’y a pas d’amour plus grand que celui-ci, a dit Jésus, que quelqu’un laisse sa vie pour ses amis. » (Jean 15 v.13)
Cet enfant qui vit pour la première fois l’océan à l’âge de neuf ans a écrit, beaucoup plus tard, étant adulte :
« Quand je revois périodiquement l’océan, suis-je aussi émerveillé ? Peut-être pas comme la première fois, mais tout de même, je l’admire. Qu’en serait-il si je le voyais tous les jours ? La nature humaine a une faiblesse, celle de perdre graduellement la faculté de s’émerveiller devant ce qu’elle connaît bien. C’est pourquoi Paul priait afin que nous soyons capables de comprendre avec tous les saints quelle est la largeur et la longueur et la hauteur et la profondeur - et de connaître l’amour du Christ qui surpasse toute connaissance » (Ephésiens 3 v.18-19) (Adapté d’un texte du calendrier « Plaire au Seigneur »)
« Aujourd'hui nous voyons au moyen d'un miroir, de manière peu claire, mais alors nous verrons face à face ; aujourd'hui je connais partiellement, mais alors je connaîtrai complètement, tout comme j'ai été connu. » (1 Corinthiens 13 v.12)
L'âme reste confondue
Devant cet amour béni,
Plus vaste que l'étendue,
Profond comme l'infini ;
Aussi notre cœur désire
Le moment de ton retour,
Pour voir, pour sonder, pour dire
Les grandeurs de ton amour.
(Hymnes & cantiques n°25)
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A la semaine prochaine...
... pour un autre message.