Nus, ils n’en avaient pas honte.
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Pourquoi la Parole de Dieu précise-t-elle au sujet d’Adam et Eve qu’il venait de créer qu’« ils étaient tous les deux nus, l’homme et la femme, et n’en avaient pas honte. » (Genèse 2 v.25) ? Ils étaient seuls dans le jardin d’Eden et un mari et son épouse n’ont pas à avoir honte entre eux, d’autant plus que la Parole de Dieu précise, juste avant, qu’ils sont « une seule chair » (v.24)
Il ne faut pas s’arrêter à une explication physique ou morale, mais rechercher la raison spirituelle pour laquelle Dieu nous a laissé cette précision.
L’épître aux Hébreux nous dit : « Il n’y a aucune créature qui soit cachée devant lui (Dieu), mais tout est nu et découvert aux yeux de celui à qui nous avons affaire. » (Hbx 4 v.13)
Que Dieu voit-il dans le cœur des hommes, dans leur être intérieur ? L’Evangile selon Marc (ch.7 v.21 à 23) répond : « Du cœur des hommes sortent mauvaises pensées, adultères, fornications, meurtres, vols… »
Adam et Eve vivaient heureux dans le jardin d’Eden, le péché n’étant pas encore commis, et Dieu ne voyait en eux que beauté et perfection : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon. » (Genèse 1 v.31) de sorte que l’homme et la femme pouvaient se monter nus sans en avoir honte. Ils n’avaient rien à cacher.
Bientôt, hélas, par leur désobéissance, le péché étant consommé, ayant mangé du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, ils connurent qu’ils étaient nus et cousirent des feuilles de figuier pour s’en faire des ceintures (des pagnes). (Genèse 3 v.7)
Qui ne se fabrique pas des ceintures avec des feuilles de figuier pour cacher ce qu’on ne veut pas que l’on voit ? Pour cacher les mauvaises pensées, les mauvais pendants, les mensonges, les fraudes… on se fabrique des bonnes actions pour se "rattraper", on prend des bonnes résolutions, on "pratique" une religion, etc. Mais, comme des feuilles de figuier, tout cela fane puis tombe et Dieu nous voit toujours nus et découverts ! (Hbx 4 v.13)
L’homme et sa femme se cachèrent alors loin de la face de l’Eternel Dieu, au milieu des arbres du jardin (Genèse 3 v.8). Mais comme David l’a écrit : « Où irai-je, loin de ton Esprit ? Et où fuirai-je loin de ta face ?... » (Psaume 139 v.7)
L’homme est-il donc à jamais perdu ? Oui si Dieu, dans son grand amour, n’était pas intervenu pour son salut. « L’Eternel Dieu fit à Adam et à sa femme des vêtements de peau, et il les en revêtit. » (Genèse 3 v.21)
Des vêtements de peau ne périssent pas comme de feuilles de figuier. Pour avoir la peau, il faut sacrifier un animal, il faut une victime. De même Dieu revêt le croyant de sa justice en vertu du sacrifice de Jésus Christ, la sainte victime.
Celui ou celle qui a mis sa pleine confiance en Jésus Christ et en son œuvre expiatoire accomplie à la croix peut dire :
« Je me réjouirai avec joie en l’Eternel, mon âme s'égayera en mon Dieu, car il m’a revêtu des vêtements du salut, il m’a couvert du manteau de la justice » (Esaïe 61 v.10)
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