Noël
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Cette semaine, beaucoup d’entre nous se préparent à fêter Noël. Que représente Noël pour vous ? L’occasion de se réunir en famille ? La joie d’offrir et de recevoir des cadeaux ? Une simple invention d’un père Noël pour amuser les enfants ?
En fait, le 25 décembre est une date fictive fixée depuis longtemps par les hommes pour célébrer la naissance de Christ. Quoique rien ne nous permette d’affirmer que Jésus soit né un 25 décembre, Noël rappelle à chacun qu’un jour, à Bethléem, est né dans une étable un petit enfant que Marie, sa mère, emmaillota et coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait de place pour eux dans l’hôtellerie.
Au même moment, dans la même contrée, un ange du Seigneur se trouva parmi des bergers qui étaient dans les champs, gardant leurs troupeaux durant la nuit, et la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux. Les bergers furent effrayés, mais l’ange leur dit : «N’ayez pas peur, car voici, je vous annonce une bonne nouvelle, un grand sujet de joie, qui sera pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la cité de David (Bethléem), vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. »
Puis soudain, il y eut avec l’ange une multitude de l’armée céleste qui louaient Dieu et disaient : « Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, et sur la terre paix, et bon plaisir dans les hommes. »
Qui était donc ce petit enfant pour que sa naissance produise, dans le ciel, un tel éclatement de joie et de louanges parmi des anges ?
Ce petit enfant, vous le savez, était Jésus Christ, le Fils de Dieu. Plus de 700 ans auparavant, le prophète Esaïe avait prédit de lui : « Voici, la vierge concevra et elle enfantera un fils, et l’appellera du nom d’Emmanuel (qui se traduit : Dieu avec nous)… Car un enfant nous est né, un fils nous a été donné, et le gouvernement sera sur son épaule ; et on appellera son nom : Merveilleux, Conseiller, Dieu fort, Père d’éternité, Prince de paix. » (Esaïe 7 v.14 et 9 v.6)
Ce Merveilleux, Dieu fort, Prince de paix… n’aurait-il pas dû naître dans un palais d’or et recevoir tous les honneurs dignes d’un Roi ? Non, son palais a été une étable, son berceau une crèche, c’est-à-dire l’endroit où mangent les bestiaux. Quel mystère profond que celui de l’abaissement du Fils de Dieu ! Il s’est abaissé plus bas que nous ne sommes, il a marché sur cette terre dans l’humilité la plus profonde. Plus bas encore il est descendu : il s’est abaissé lui-même jusqu’à la mort, et à la mort de la croix.
« Le Christ Jésus, étant en forme de Dieu, n’a pas regardé comme un objet à ravir d’être égal à Dieu, mais s’est anéanti lui-même, prenant la forme d’esclave, étant fait à la ressemblance des hommes ; et, étant trouvé quant à son aspect comme un homme, il s’est abaissé lui-même, étant devenu obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix….» (Philippiens 2 v.6 à 8)
Ami, n’attendez pas Noël pour penser au Fils de Dieu qui s’est fait homme pour venir jusqu’à nous et s’offrir volontairement en sacrifice pour nos péchés. Chaque jour de votre vie, souvenez-vous que Jésus, le Dieu fort, le Prince de la paix, s’est abaissé en devenant un homme, naissant dans l’indigence et mourant sur la croix du Calvaire pour prendre sur lui le jugement que nous méritions tous. A lui soit la gloire, l’honneur et la majesté suprême dès maintenant et pour l’éternité ! Amen.
Ce même Jésus qui est mort pour vous, pour moi, est ressuscité. Parce qu’il s’est volontairement abaissé, Dieu l’a élevé au-dessus de tout :
« … il s’est abaissé lui-même, étant devenu obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix. C’est pourquoi aussi Dieu l’a élevé très haut et lui a donné un nom au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus se ploie tout genou des êtres célestes, et terrestres, et infernaux, et que toute langue reconnaisse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. (Philippiens 2 v.9 à 10)
Celui qui, ici-bas, naquit dans une étable parce qu’il n’y avait pas de place dans l’hôtellerie, est dorénavant Celui qui tient la première place en tout (Colossiens 2 v.18)
Un jour tout genou se ploiera devant ce Seigneur de gloire. Les uns pour être jugés parce qu’ils n’auront pas cru et ne L’auront pas reçu, les autres pour L’adorer comme leur Sauveur et Seigneur.
Le ciel a visité la terre :
Emmanuel vient jusqu’à nous.
Dieu se fait homme : ô saint mystère !
Que son peuple adore à genoux !
Amour impossible à comprendre,
Le Fils de Dieu, le Créateur,
Vers nous, pécheurs, voulut descendre
Sous les traits du vrai Serviteur.
Ce grand amour qui s’humilie,
Plus bas encore est descendu :
Le Fils de l’homme offre sa vie
Et meurt pour un monde perdu !
Quel encens rare et sans mélange
T’offriraient les tiens en retour ?
Le parfum de notre louange
N’est-il pas, Jésus, ton amour ?
Le ciel a visité la terre :
Emmanuel vient jusqu’à nous.
Dieu se fait homme : ô saint mystère !
Que son peuple adore à genoux !
H.Rossier (1835-1928)
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